Rendez-vous à la bibliothèque (Alhagar Nâvalan, autre facultatif)

Alan trouva enfin la bibliothèque. Une fois les deux imposantes portes poussées, on pouvait apercevoir des milliers de livres, Alan entra et observa les alentours. Il y remarqua une jeune fille rousse en jupe blanche et brun, elle avait l'air occupée avec un autre élève aux cheveux gris assez long, (voir on bosse même quand y'a pas cours) il ne leur prêta pas attention. et continua à avancer. Une table était libre devant lui, il tira la chaise, s'assied en tendant les jambes droit devant lui, il pencha la tête en arrière et croisa ses deux bras derière celle-ci, en face de lui il y avait une fenêtre, au travers on pouvait aperçevoir des oiseaux voleter... Il se mit alors à rêvasser.

Je cherchais la bibliothèque depuis un bon moment quand enfin je la trouva.C'était une immense salle remplie de livre de toute sorte.Il y avait l'embarras du choix:roman d'amour,roman policier,bandes dessinée,encyclopédie en tout genre,roman fantastique et autre sorte de livres.Le soleil brillait au dehors mais,ce jour là,je n'avait aucune envie de sortir alors je suis venue à la bibliothèque de l'académie.Je me baladais au hasard dans ce lieu sans chercher un livre précis quand soudain je remarqua un humain qui semblais dormir.Je m'approcha de lui et je lui dis:
-Eho...tu dors?
Il me regarda d'un air surpris...Oups,il ne dormait pas...j'espère qu'il ne me prends pas pour un débile mentale...J'aurais la honte.

Il détourna le regard et enleva ses mains de derrière la nuque, il repris une position assise, il regarda la personne qui l'avait tiré de sa rêvasserie, il s'avéra que c'était une fille de taille moyenne, mais... c'est la première fois qu'Alan voyait des cheveux si longs et surtout de cette couleur, couleur qui semblait naturelle. Les petits yeux malicieux de la jeune fille pouvait laisser croire à un comportement plutôt turbulent... Mais que viendrait faire un élève turbulent dans une bibliothèque, il ouvrit alors la bouche et il dit :
Heuu... Non, je ne dors pas j'attends quelqu'un en fait... Tu as de drôles de cheveux...
Il repris :
moi c'est Alan, je viens d'arriver, et toi tu es...

Il me demandait qui j'étais.J'entendis ses pensées qui disait clairement que mes cheveux étais bizarre...Je me préparais à répliquer quand je me souvins que s'était un humain.C'est alors que j'aperçus Asayo et Kissa qui travaillais dans un coin.Je me dit que je pourrais peut-être les rejoindre mais je me dit que se serait malpoli de laisser ce jeune homme en plan.
-Je m'appelle Kymirô Okamatschu,j'ai 16 ans et je suis en 2eme année.Je me suis inscrite dans cette académie le sept février de cette année.
La bibliothèque allait bientôt fermer mais il fallait que je trouve un livre pour un devoir dont je venait de me souvenir l'existence.Le problème c'était que on avait une tonne de devoirs donc il m'arrivait d'en oublier quelques-uns.Il fallait que je me dépêche mais je ne voulais pas ressembler à une méchante fille qui laisse tomber les gens sans avoir de regrets.Je lui dis:
-Tu est nouveau?Je ne t'avais jamais vu avant!Dis-moi,tu viens d'où?
Oups,j'étais peut-être un peu trop directe.

La jeune fille se présenta, elle avait un nom de famille compliqué, mais au Japon, c'était chose courante, elle était elle aussi en deuxième année, nous serions peut-être dans la même classe. Elle avait l'air de s'agiter, comme si elle était préssée, peut-être avait-elle envie d'aller au petit-coin... Elle demanda :

-Tu est nouveau?Je ne t'avais jamais vu avant!Dis-moi,tu viens d'où?

Je la regardais un petit moment puis lui répondis :


Oui, je suis nouveau, tu as deviné... Je viens d'assez loin, j'ai marché tout le long, pour visiter le pays...

Je repris :

Je viens de Cordélia, la cité du crépuscule, je ne sais pas si tu connais cet endroit. Ravi de te connaître au fait Kymirô

Il pris une position un peu plus confortable et dit :

Si tu n'as rien à faire, tu peux t'asseoir avec moi, j'attends quelqu'un mais rien n'empêche de faire plus ample connaissance... Même si à l'origine, la bibliothèque n'est pas un endroit fait pour...

Alhagar leva les yeux sur la salle, après un livre géographique entièrement parcouru du regard dans l’espoir d’y trouver des informations. Il sortit de la petite salle de lecture et aperçu à l’une des chaises Alan qui était en effet au rendez-vous. Il s’avança mais s’aperçu qu’il n’était pas seul.

Alan, merci d’être venu.

Il se tourna vers la jeune fille

Mademoiselle ? Nous n’avons pas eu l’occasion de faire connaissance, je me présente je m’appelle Alhagar.

Il prit une chaise et s’assit comme sans vouloir trop déranger la dialogue qui était déjà engagé entre les deux personnes.

Un jeune homme qu'Alan avait déjà vu s'approcha de la table. Il dit :

Alan, merci d’être venu.

Il se tourna et se présenta à la demoiselle.

Ha, Alhagar, je croyais que tu avait oublié le rendez-vous... ça y'est... j'ai ma chambre, passe me voir quand tu veux au fait...

Alan regarda Alhagar un instant puis tourna les yeux vers kymirô qui semblai regarder la scène sans rien dire...[/color]

Alan préféra attendre une éventuelle réponse de kymirô, nouvellement muette avant de dire quoi que ce soit d'autre...

Un autre garçon approcha.Il dit remercia Alan(comme il l'avait appelé comme ça je suppose que c'est son prénom)d'être venu et il se présenta.Il s'appelait Alhagar et vu sa tête il avait plutôt l'aire d'être un démon.Oups!!!Je me dis que je m'étais peut-être ou plutôt surement incrusté dans leur rendez-vous.Alors je m'excusai:
-Je suppose que je me suis incrustée alors je suis désolée...Si vous voulez je peut vous laisser entre mec...Je ne veux surtout pas vous déranger.
Puis je me rappelai que le garçon prénommé Alhagar s'était présenté alors la moindre des politesse c'est de se présenter aussi.
-Moi c'est Kymirô mais la plupart des personne que je connais me surnomme Kymi alors je t'autorise à m'appeler comme ça.Si tu veux évidement.
Soudain,une voix se fis entendre grâce aux hautparleurs:
-La bibliothèque va fermer ses portes dans une quinzaine de minutes.Veuillez rapidement terminer de faire vos choix.
Je dis alors aux deux garçons:
-Je dois juste aller chercher un livre.Je reviens juste après.

La jeune fille s'éloigna un instant pour aller chercher un livre
Alhagar recula légèrement sa chaise et fixa Alan du regard

alors comme ça tu as parcouru mon ancien pays... je pense que tu devrait savoir alors si tu est passé par une auberge du gouhargues, ça veut dire que tu as parcouru un bon bout de chemin avant d'y arriver, les terres du gouhargues sont immenses. Comment était-ce là bas? comment sont les bâtiment , l'air qu'on y respire , Y'a t'il des plantes que l'on ne connait que de là-bas?

il voulut sortir cent questions a la fois mais eu un étrange mal a sortir ses quelques questions.
Il voyait le gouhargues comme un pays magnifique dont son maitre lui avait interdit l'accès mais qui sait, peut être était-ce des terres magnifiques?
Pourtant loin de l'image que se faisait Alhagar de cette zone, Le gouhargues était une terre désolée, ravagée par trois guerre consécutives, et sans une seule marque de vie. c'était de devenu un immense marais ou les seul bâtiment était une petite auberge a l'entrée avec un écriteau "Attention ne pas allez plus loin, marais dangereux"L'air y était lourd et oppressant, les poumons des gens se creusaient comme si il n'y avait que juste assez d'oxygène dans tout le pays pour ne subvenir aux besoin que d'une personne. Il y avait en effet a l'entrée de ce marais un monument magnifique que l'aubergiste faisait visiter et qui était considéré comme un ancien vestige des guerres. Un socle vide contenait autre fois une épée visiblement gravée. des légendes circulaient mais le monument de Kenju était devenu un attrait touristique pour le peut d'aventuriers assez coriace pour souffrir l'air lourd et les lieux lugubre du marais. Ce temple était continuellement éclairée par un fluide bleu brillant qui circulait sur les murs et sur le sol comme si la gravité n'influait pas dessus.

Peut être que cet homme pourra enfin me dire comme est ce merveilleux pays!

Une fois que kymirô fut partie à la recherche d'un livre, Alhagar tourna la tête dans la direction d'Alan et commença à poser des questions, sur le pays de gouhargues. Alan n'en avait pas gardé de nombreux souvenir étant donné qu'il ne faisait que marcher et que d'aller de ville en ville. Mais il se souvenait de ces paysages désertiques. L'aubergiste lui avait montré les plaines qu'Alan avait regardé, il avait dit que derrière il y avait un immense marais...
Oui, Alhagar, je m'en souviens, je suis passé par beaucoup de ville mais cette région m'a marqué a vrai dire...
Alhagar buvait ses paroles, il repris :
Écoute, je vais te dire exactement ce que j'ai ressenti là bas, je ne sais pas de quoi tu te souviens dans cette région, mais... enfin, voilà ce que j'y ai vu:
Alan, tira sa chaise en arrière, pris ses aises et commença son récit :
Alors voilà, tout a commençé dans cette auberge, j'ai demandé une chambre et tout le tralala habituel... L'aubergiste m'a demandé si j'étais passé par le Gouhargues, je lui répondit que non et lui demanda pourquoi. Il m'a répondu que c'était le seul moyen pour aller à une certaine extrémité du continent, et que si j'était passé par là, il divisait ses tarifs par deux, étant donné que la traversée de cette contrée était extrêmement difficile.
Alhagar paraissait inquiet quant a la suite de mon récit :
Il m'a emmené par delà les collines, une fois derrière, le spectacle est bien saisissant, de vastes plaines de terres arides et désolées, il n'y a rien à par un vaste marais, un brouillard tenace mais peu épais recouvre toute cette vallée, il est dificilement respirable, comme si on était immédiatement monté a des hauteurs vertigineuses, ou l'air est si rare... Il m'a conduit jusqu'un monument, il dit que c'est sa fierté, qu'il est le seul a faire visiter ce monument. Un très vieux monument en passant, il ya une trace en son centre, comme quelque chose qui y était depuis très longtemps mais qu'on a récemment retiré. Un fluide bleu traversait ce monument très bizarre d'ailleurs.
Alhagar semblait dépité, Alan repris :
Je suis désolé, mais tu semblait tellement obnubilé par cette contrée,, que je n'ai pu te cacher la vérité, maintenant je vais répondre a tes questions :Oui, j'ai vu ces terres, arides sèches et désolée... Il n'y a plus aucun bâtiment, juste ce monument, l'auberge n'est plus sur ces terres car elle a pris on ne sait comment feu, l'aubergiste à donc déménagé un peu plus loin... L'air qu'on y respire est justement irrespirable, à croire que des aiguilles rentrent dans les poumons et vident l'air avant qu'on ne puisse le respirer... Les plantes... je n'ai rien vu de tel là-bas, à par sur le monument, il y avait une magnifique rose verte encore frais, comme si quelqu'un avait voulu rendre un hommage à une personne enterrée sous ce monument... l'aubergiste m'a pourtant affirmé qu'il n'y avait rien de tel et que cette fleur vertel l'intriguait.
Alhager sembla vouloir dire quelque chose...

[HS] les fleurs vertes sont un signe d'espoir, d'optimisme[/HS]

Alhagar eut un léger déséquilibre. Il se raccrocha a la table d'un geste violent du bras mais ne s'en rendit pas compte malgré la violence du geste. Il n'avait pas cligné les yeux du récit et des veines apparaissaient sur son globe oculaire.

Une rose verte tu dis?

Il sortit de son sac une rose d'un vert très clair comme celui des jeunes bourgeons et donc les feuilles étaient encore humides. Il la pris en main comme si c'était une feuille d'or et que le moindre coup de vent aurait pu la briser.

La rose ressemblait elle à celle-ci?

il agita la rose devant l'homme et sa main sembla totalement incontrôlée. elle tremblait et de ce fait il était presque difficile de voir correctement la rose. Le fond de l'oeil légèrement bleuté d'Alhagar devint blanc comme chez tous les être humains, et son teint pâlit violemment(déjà qu'il était blanc)

Alhagar, sortit une rose verte de son sac et demanda a Alan si ça lui ressemblait.

Alan tendit la main et pris délicatement la rose des mains d'Alhagar.

Oui, elle était identique, incroyable...

Alan rendit la fleur verte à son ami et commença a se poser des questions... Cette attitude, cette fleur, ce monument, toute cette histoire. Est-ce que ce n'était pas a lui qu'on avait voulu faire un hommage sur cette stèle? Alan secoua la tête, non c'était impossible, pas un adolescent, il était impossible que (Alan n'a jamais vu autre chose qu'un humain) Alhagar soit un mort-vivant ou un truc du genre. Alhagar sembla réfléchir, Alan attendit que son ami réponde...

Tout à fait identique...

il rangea la fleur dans son sac assez précipitamment. Sa main tremblait.
il se leva assez brusquement, et sans même faire de signe ni dire aurevoir ou quoi que se soit de poli et d'habituel, se retourna. et s'avança vers la porte comme pour sortir.

exactement la même...

Il se stoppa net, regarda en face de lui. Les formes s'arrondissaient, les angles devenaient ronds, sa vision devenait trouble. il ferma les yeux un instant puis eut un vertige. Il tomba en arrière, la tête buttant contre la table, ses cervicales firent un gros "crac". Il se retrouva par terre sans bouger. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, son cou ne présentait pas de dégât. Il put le bouger normalement au bout de quelques dix secondes. Il regarda Alan, fit un léger sourire qu'il eut du mal a faire, puis ouvrit la bouche lentement et dit :

Je... je te remercie...

Ô mon maître que m'avez vous caché depuis tant d'années...

Alhagar pris presque ses jambes à son cou une fois l'annonce d'Alan terminée, il s'avança vers la porte et se stoppa un instant, Alan le regarda et se demanda ca qui lui prenait. Il vit Alhagar vaciller, il se leva a toute vitesse pour le retenir, mais, se trouvant de l'autre côté de la table n'eut le temps de rien faire de tel, Alhagar tomba à la renverse et son cou frappa violemment le bord de la table dans un crac bien audible... Une montée d'adrénaline traversa le corps d'Alan, pendant un moment il se demanda si il ne venait pas d'assister aux derniers moments de vie d'Alhagar. Il se rapprocha et vit le jeune homme en train de lui sourire maladroitement, ses peurs s'envolèrent immédiatement.

Je... je te remercie...

Alan répondit :

Je t'en prie...

Il pris Alhagar par les aisselles et l'aida à se relever... Une fois cela fait il posa cette question :

Bon.... On fait quoi maintenant? la bibliothèque va bientôt fermer... On attends kymirô? D'ailleurs où est-elle je ne la vois pas...

Il se fit relever par Alan en se laissant porter. Il se frotta légèrement le cou et toujours de face a Alan, il lui tendit la main. Il ouvrit sa veste avec l'autre main. Il sera la main d'Alan assez peu énergiquement.

Pour moi ce sera tout, merci encore pour les informations.

Il scruta la bibliothèque des yeux mais rien a faire, la fille ne réapparaissait pas.

Je vais retourner dans ma chambre, me reposer un peu. Je me sens assez fatigué. Dit lui au revoir de ma part.

Il se retourna et franchit la pièce d'un pas rapide vers la porte qu'il ouvrit doucement. Une grosse tache de sang d'un rouge très étrange lui tachait la cape dans le dos au niveau du cou et du haut de la colonne vertébrale. Comme ce le sang avait déjà coagulé. Il ne s'en aperçu pas , et franchit la porte. Il disparu dans une allée sombre des couloirs.

Je courrais dans les couloirs pour aller à la bibliothèque. Ma soeur avait oublié les livres qu'elles devaient rendre. Je courrais du plus vite que je pouvais car c'est juste pour dire que Kymi avait pris de ces pavés que je me demandais comment elle faisait pour les lire aussi vite. J'étais presque à bout de souffle quand je vis quelqu'un qui sortais de la bibliothèque. Je n'eu pas le temps de frêner que je lui billa dedans.
-Désolé, je ne t'avais pas vu.
Ben quoi, faut bien que je trouve une excuse. Je sais, je suis une menteuse. C'est un de mes plus gros défaut.
-Euh... tu n'aurais pas par hasard vu ma soeur Kymirô et est-ce que la bibliothèque est encore ouverte? Cette idiote a oublié ces livres. Je dois les lui amener.
Il me répondit que oui.Je remarqua aussi qu'il me regardais bizarrement. A moins que sa soit lui qui est bizarre?! On dirait qu'il était en état de choc.
- Je t'ai fait mal? S'il te plaît, attend-moi ici. Je reviens dans 30 secondes.
Je fila pour amener les livres à ma jumelle.

Je cherchais toujours des livres quand soudain,je me rappelai que je devais rendre des livres à ma sœur jumelle Yumikô.Je devais lui rendre deux romans, quatre BD et trois manga.Cela faisait plus de deux mois que je devais les lui rendre.Lorsque je me suis dis que je les avait peut-être dans mon sac.Je regardai et je les trouvai dans une de mes nombreuse poches qui ornent ma sacoche.Enfin...ma très vieille sacoche car elle était à ma grand-mère.Lorsque celle-ci est morte,elle l'a donné à ma ère.C'est mon seul souvenir d'elle.Je pris le livre dont j'avais besoin dans le rayon(un livre que je devait emprunter...pas ceux que je devais rendre!)et je me dépêchai de l'enregistrer sur mon compte.Mais soudain,je fonçai contre...ma sœur!
-Yumi...Sa va???tiens voilà tes livres.La biblio va bientôt fermer...

Je courrais encore et toujours. J'ouvris la porte de la bibliothèque et marcha jusqu'au comptoir pour rendre les livres quand tout à coup quelqu'un me fonça dedans. Ouf... c'était juste Kymi. J'étais tombée sur les fesses puis je me releva. Je rendis les livres à la bibliothécaire et marcha avec ma soeur. Elle me demanda:
-Yumi...Sa va???tiens voilà tes livres.La biblio va bientôt fermer...Je lui répondis:
- Oui, sa va, et toi?
Bien sur au lieu de me répondre que "oui" elle me raconta toute sa journée. Je pense que je n'aurai plus de tête d'ici ce soir.